2020年1月22日水曜日

From Prof. Hidetaka Ishida (U-Tokyo) to Derrida's-margins.princeton.edu

Ceci est un courriel envoyé le 4 juin 2019,  à l'adresse e-mail: derrida at princeton.edu 
qui est  resté sans réponse jusqu'à ce jour le 22 janvier 2020

***

Cher(e)s collègues et ami(e)s, bonjour ! 

Je me permets de vous écrire en français car il s’agit de Derrida et que vous avez parmi vous les spécialistes de français. Mais comme je lis aussi l’anglais sans problèmes, et si besoin en est, vous pourriez m’écrire en anglais pour me répondre.

Je m’appelle Ishida Hidetaka, professeur émérite à l’Université de Tokyo, j’ai été aussi directeur du Collège international de la philosophie à Paris fondée par Jacques Derrida que j’ai connu personnellement. 

Aujourd’hui je vous écris au sujet de votre site Derrida’s Margins consacrée pour le moment au livre De la Grammatologie 1967.
J’ai été fort intéressé par ce projet et j’ai visité les différentes pages pour vérifier son fonctionnement. 
Or je crois avoir trouvé un petit problème dans les paginations des références derridiennes que vous exposez dans les pages de « Reference list » à partir de la page

Si je comprends bien le système que vous avez adopté, les indications des pages de la Grammatologie que vous donnez dans cette liste « Reference list », doivent se référer aux pages de la copie De la Grammatologie 1967 de l’édition originale publiée en 1967 et qui fait partie de la collection personnelle de la bibliothèque privée de Derrida, dont vous reproduisez les images dans
n’est-ce pas ?

Or, la pagination de De la Grammatologie que vous donnez dans la liste « Reference list », ne correspond pas à celle de la copie personnelle de Derrida De la Grammatologie 1967 reproduite dans « Derrida’s Library ».

La raison en est que les réimpressions par les Editions de Minuit de De la Grammatologie 1967 , ultérieures aux années 2009-2011 n’ont plus la pagination identique à celle des éditions antérieures à ces dates. L’édition originale ainsi que les réimpressions de De la Grammatologie 1967 antérieures à ces dates comportaient 448 pages, or les réimpressions ultérieures à ces dates n’ont plus que 427 pages. La maison Editions de Minuit a bien une mauvaise habitude de modifier sans annonce les éditions à l’occasion de réimpressions.

Je présume que votre équipe a travaillé pour les pages de « Reference list » à partir d’une des récentes réimpressions de De la Grammatologie 1967,  alors que vous donnez les images et indications de l’édition originale dans la section « Derrida’s Library ». Et ainsi il y a un décalage systématique d’informations pour ces deux sections distinctes. Et je pense qu’il faudrait rectifier les présentations, soit en se basant uniquement à la copie personnelle de Derrida de 1967, soit en indiquant explicitement qu’il existe bien deux versions différentes des éditions de De la Grammatologie.

Pour appuyer mes remarques, je joins quelques examples de photocopies en guise de preuves de mon raisonnement.

1.     La copie en pdf de la dernière page de table des matières de l’édition de 1974 de De la Grammatologie (qui doit être identique à l’édition originale de 1967)












2.     La copie en pdf de la dernière page de table des matières de l’édition de 2011 de De la Grammatologie (je présume que cette édition correspondrait à celle à partir de laquelle vous avez travaillé pour constituer la « Reference list »)












3.     La copie en tiff de l’exemple de votre indication de « quotation » pour la citation de Lévi-Strauss et pour laquelle vous indiquez « la page 192 » de De la Grammatologie .











4.     La copie en jpg de « la page 192 » de De la Grammatologie de l’édition 2011 pour indiquer qu’il s’agit de la pagination de la réimpression récente.












5.     La copie en jpg de « la page 198 » de De la Grammatologie de l’édition 1974 dans laquelle l’on trouve la citation en question de Lévi-Strauss.



Tout cela n’est qu’un simple échantillon du décalage de paginations qui est en fait systématique à cause sans doute de raisons que j’ai invoquées ci-dessus

***

Si vous avez besoin d’éclaircissements ou informations supplémentaires sur quelques points que ce soit de mes remarques, n’hésitez pas.

Je me réjouis que vous ayez commencé un très beau projet de digital humanities concernant le corpus derridien et c’est passionnant et fort utile pour les savants et amis de la pensée de Derrida comme moi.

J’espère que vous allez développer ces initiatives pour d’autres œuvres et d’autres aspects de l’œuvre de Derrida et j’espère beaucoup que nous pourrons bénéficier de fruits de vos courageux travaux.

Salutations très amicales.


Hidetaka Ishida
L’Université de Tokyo


2020年1月18日土曜日

Comment se transforment les humanités? Hidetaka ISHIDA

texte de conférence ENS le 16 janvier 2019
Comment se transforment les humanités?
Hidetaka ISHIDA


1 La crise des humanités ? 
   Vous connaissez la Bibliothèque de Babel, n’est-ce pas ?
   Enfin, cet « Univers (que d’autres nomment la Bibliothèque) » a été implémenté et voilà que nous sommes dedans ! Nous devrions être heureux, nous, humanistes. Or, comment ça se fait que nous nous sentons inquiets, parfois malheureux, voire menacés, pris du malaise dans cette nouvelle civilisation ? 
   Cette bibliothèque universelle s’appelle WWW ; elle a été conçue à l’âge baroque par le bibliothécaire du duc de Hanover – est-il besoin de le nommer -- G. W. Leibniz avec son projet de l’alphabet de pensée, la characteristica universalis, l’ars combinatoria et sa machine à calculer. Ce projet philosophique de Mathesis universalis, après les péripéties de deux siècles et demi – la révolution logique du 19ème siècle, la cryptologie mathématique de Turing, etc. – eh, bien ce projet a aboutit à la révolution numérique de du 20ème siècle avec von Neumann machine, avec la cybernétique de Wiener, l’informatique de Claude Shannon. 
   Il n’est pas ici lieu de raconter l’histoire de l’ordinateur. Mais rappelons–nous seulement que tout a été conçu selon le modèle de bibliothèque depuis son origine jusqu’aujourd’hui ; le Memex et l’Hypertext ce fut un projet pour le bureau de lecture ; le WWW conçu en 1989 par Tim Berneys-Lee était pour le partage de lectures de recherches du CERN ; le Google s’est développé à partir du projet de bibliothèque numérique de l’université de Stanford . Vous vous rappelez que le Google a sciemment proposé de numériser gratuitement toute bibliothèque universitaire du monde, ceci pour intégrer l’ontologie du savoir universel pour préparer l’Intelligence Artificielle. La société de holding s’appelle désormais Alphabet ! L’Amazon, elle, était d’abord une librairie virtuelle ; l’Apple n’avait cessé de développer la tablette à écrire. 
  Tout est donc question d’écriture et de lecture. Et tout a été fait pour la constitution d’une bibliothèque universelle qui a enfin pris jour. Et les objets sont devenus livres, qui se lisent et qui s’écrivent mutuellement, cela s’appelle l’internet des objets.
   Nous sommes donc plus que jamais dans la civilisation de livres où les métaphores livresques et scripturales se sont généralisées. McLuhan pronostiquait l’éloignement de la Galaxie Gutenberg, or nous voilà en pleine Galaxie hyper-Gutenberg. 

   Alors pourquoi y a-t-il lieu que nous nous sentions malheureux et inquiets ? Les humanistes doivent y être comme poissons dans l’eau, les humanités doivent y être florissantes et s’épanouir. 
   Notre malaise c’est sans doute que paradoxalement la lecture et l’écriture semblent nous échapper. Les objets commencent à se lire et se communiquer les uns avec les autres ; les signes devenu signaux sont devenus illisibles et de vitesse d’éclair. L’Intelligence s’automatise. Nous sommes lues et écrites insidieusement à notre insu. Nous sommes devenus matières ou données statistiques. 
   Et quand les choses commencent à se lire automatiquement, les humains tendent à lire de moins en moins ; quand l’intelligence s’artificialise, on ne pense plus avec son cerveau; une nouvelle barbarie à second degré est à la porte de notre Bibliothèque qui risque de basculer en dystopie. Notre smart city, notre environnement intelligent peuvent provoquer des illettrismes de toute sorte.  
   Et je pense profondément que c’est pour cette raison que dans cet « Univers que (d’autres nomment la Bibliothèque) », nous autres, humanistes, nous sommes attendus pour humaniser cette Bibliothèque. 

II Questions des humanités aujourd’hui
   La question des humanités est soulevée aujourd’hui donc pour répondre à cette crise de la civilisation. Et je ne peux être qu’admiratif et élogieux de l’initiative pris par les collègues français et européens. 
   Seulement je viens d’un horizon culturel un peu différent. Je relève d’une « hétérotopie », pourrait-on dire en suivant le Foucault des Mots et les Choses, qui évoquait dans sa préface la fameuse page d’une encyclopédie chinoise, lue dans une autre fiction borgesienne : « La langue analytique de John Wilkins ». 
   Et si ma présence peut être utile ici, ce serait sans doute en apportant un élément de réflexion sur ce que veut dire « être humaniste » aujourd’hui de manière culturellement et historiquement quelque peu hétérotopique
   J’ai enseigné à la faculté des Arts-Libéraux ou Arts and sciences. J’ai fait ma recherche dans les sciences humainesj’ai tenté de représenter ou défendre les humanités dans les études des médiaou encore à l’interface interdisciplinaire des sciences d’information en promouvant à ma modeste mesure les nouveaux champs de recherches nommés Digital Studies.
   Tout en respectant la tradition européenne des humanités, d’ailleurs dans un certain sens j’en suis le produit (car j’ai fait ma thèse sur Mallarmé ici à Paris, j’ai suivi les cours des philosophes ; Foucault, Derrida, Lévi-Strauss, Barthes, etc. ces structuralisme et du poststructuralisme(« Comme tous les hommes de la Bibliothèque, j’ai voyagé dans ma jeunesse », lit-on dans le récit borgesien), je n’en penserais moins qu’aujourd’hui on peut imaginer de passer les frontières et d’explorer d’autres corridors de cette Bibliothèque de Babel.  
   Faute de temps, je propose brutalement les quatre segments pour réfléchir sur la transformation des humanités :

humanités transculturelles :
   La question des lettres classiques pourrait être posée aujourd’hui trans-culturellement. Par exemple, je viens d’un horizon culturel est-asiatique, relevant de d’autres lettres classiques, chinoises, japonaises, bouddhiques, etc. mais il faut dire que les livres se mélangeant énormément, pour nous aussi Homère, Platon, Aristote, font bien partie de nos lettres classiques. La combinatoire des lettres est donc fondamentalement variable. 
2 humanités et formation 
Institutionnellement aussi, la question est complexe. 
Classique, canon, ethos ou habitus intellectuel.. modèle institutionnel allemand, américain, arts libéraux, Humanities, etc. je passe sur ce point aujourd’hui. Faute de temps.
3 humanités : savoirs ou sciences ?
Epistémologiquement aussi, les humanités sont ambiguës : sont-elles sciences ou savoirs ?  Quels rapports avec les sciences humaines ? Si les humanités s’appuient sur l’écriture, l’histoire des sciences humaines depuis le siècle dernier n’est-elle pas plutôt histoire de l’autre écriture qui plutôt n’a cessé de leur échapper ? C’est la question de ce que j’appelle la rupture des média ou selon Friedrich Kittler théoricien allemand de la philosophie des média, question de l’Aufscheibesystem 1900(système d’écriture 1900), à laquelle appartiendrait toute problématique grammatologique de la pensée post-métaphysique. Aujourd’hui les lettres s’écrivent machiniquement aussi : la question des média donc. Les humanités doivent s’élargir pour intégrer cette dimension pour qu’elles restent savoir fondamental de la culture depuis le 20ème siècle. C’est là , je crois, la leçon des structuralistes et poststructuralistes du siècle dernier, dont je suis heureux de retrouver le haut lieu de la révolution.
4 humanités numériques : qu’entendez-vous par humanités numériques 
A ces complexités des humanités, s’ajoute et se complique encore la révolution numérique dont on a commencé à l’instant de parler en empruntant la métaphore borgesienne de la Bibliothèque de Babel. Le numérique redouble tous les segments énumérés et je vais essayer de témoigner comment tout cela s’opère.

III Humanisme aujourd’hui 
   Pour illustrer la problématique avec un seul exemple, je vais raconter un peu mon expérience. Car j’ai croisé ces problématiques dans ma vie académique. 
   
1 J’ai contribué à introduire il y a une dizaine d’années le programme d’enseignement des humanités numériques à l’université quand j’étais doyen de la Graduate School of Interdisciplinary Informatics (Informations Studies).
  Ce que j’ai découvert dans cette expérience, c’est que au Japon c’est surtout les spécialistes d’anciens textes au notamment des études bouddhiques qui sont très actifs. Ce qui m’a rappellé le Père jésuite Roberto Busa considéré comme le père des humanités  numériques et le corpus Saint Thomas. Que ce soit corpus chrétien ou corpus bouddhique, il y a un trait commun : il s’agit d’une somme vaste, multilingue (dans le cas du corpus bouddhiste, pali, sascrit, chinois, tibétain), dispersé dans le monde, difficile d’accès pour profanes. 
   J’ai associé au projet un éminent spécialiste, Professeur Masahiro Shimoda chef du département d’études bouddhiques spécialiste de philosophie hindoue.  Les études bouddhiques ont constitué la somme numérisée de corpus bouddhique Tripitaka  : le portail SAT DAIZOKYO DATA BASE http://21dzk.l.u-tokyo.ac.jp/SAT/
   A cette occasion, j’ai un peu appris le maniement de cette immmense database. Je vais raconter tout à l’heure ce que ce peu d’expérience m’a donné.

2 Je me suis aussi occupé de rénovation de la bibliothèque centrale de l’université et à cette occasion j’ai mis en place le projet d’une bibliothèque hybride
  Quand un professeur commence à être vieux, dans notre pays du moins, on commence à le maltraiter en le chargeant de beaucoup de tâches administratives. Pour ce projet de renouvellement de la bibliothèque, j’ai été nommé Deputy Librarian de l’Université. Cela m’a donné beaucoup de besogne administrative, pour calmer ma souffrance je me suis dit que je devrais considérer cette entreprise comme sorte d’expérience de pensée, conception d’une mini Bibliothèque de Babel.
  Et ainsi j’ai travaillé à effectuation de la bibliothèque hybride, c’est-à-dire mise en rapport de livres physiques et livres virtuels, mais j’ai aussi ajouté une autre dimension qui est de traitement de média textes (bibliothèque physique, virtuelle et médiathèque, donc). 
   Comme je m’occupe d’etudes des média, que je prône depuis un certain temps le renouvellement radical de la sémiotique pour fonder une philosophie des média, etc. tous ces problèmes théoriques je n’aurais pas le temps d’en parler aujourd’hui, mais je pense profondément que lier au sens psychanalytique la rupture épistémologique que j’ai signalée plus haut introduite par la révolution des média – ce que Kittler a appelé le système d’écriture 1900 --  est très importante, à la fois pour penser la problématique des lettres et aussi les problèmes fondamentaux des sciences humaines au 20ème siècle. Il m’a semblé important d’articuler dans la bibliothèque ces trois ordres d’écritures, lettres au sens classique, média et numérique.           
  Avec le numérique, on peut très facilement annoter les images, analyser les médiatextes, en tirer les connaissances métalinguistiaues et mettre en place un environnement pour ce que nous avons appelé l’Augmented Reading 
   C’est seulement ainsi que nous pouvons saisir l’inconscient des média, qui est l’inconscient de notre civilisation. 

IV « Etre-dans-le-monde » dans l’Univers (que d’autres nomment la Bibliothèque)
   Donc pour continuer notre métaphore architecturale, l’étage de médiathèque s’est ajouté dans la bibliothèque. Et mon hypothèse consiste à dire que la pensée du 20ème siècle, c’est-à-dire la phénoménologie, la psychologie, la psychanalyse, la linguistique postsaussurienne, le bergsonnisme, tout cela s’est constitué en voisinage de cette médiathèque   et  avec rapports épistémologiques essentiels avec elle. J’oserais même dire que le métalangage de la coupure de 1900 – que serait la problematisation des sciences humaines – se serait articulé pour constituer les prédicats de la conscience à l’interface de la civilisation des média.
  Or de l’autre côté, la philosophie ou la métaphysique reste entreprise sans doute la plus profonde de lecture et d’écriture d’interprétation des strata textuels(c’est donc les summa de Deep Reading) qui a des liens infinis avec les réseaux textuels anciens et que maintenant les hypertextes se mettent à rendre pour une partie visibles. 
  Vous savez que la philosophie au Japon au sens moderne est d’apparition récente. La philosophie au sens moderne s’est formée justement pour penser la modernité, pour répondre à la coupure de 1900 ; le philosophe Nishida Kitaro, figure majeure de la philosophie japonaise, qui s’est inspirée au départ de William James ou de Bergson et toute l’Ecole de Kyoto s’est développée à partir des liens directs avec la phénoménologie husserilenne et l’ontologie Heidegger penseurs de cette coupure épistémologique . 
   Or la chose curieuse est que toute l’Ecole de Kyoto est bouddhiste. Nishida qui a formulé sa logique du prédicat et du lieu (Basho) ou encore sa pensée du Mu (néant) vers 1927, s’est inspiré du bouddhisme Mahayana. Et maintenant il est plus facile de voir que la formation discursive de la philosophie moderne s’enracine dans les corpus bouddhiques si l’on s’appuie sur les humanités numériques à l’aide de la  SAT DAIZOKYO DATA BASE facilitant considérablement cette sorte de recherche généalogique. 
   Si la phénoménologie européenne telle la lignée Brentano-Husserl s’enracine dans la philosophie médiévale avec son paradigme de l’intentionnalité, en partant de la même problématique de la conscience, les Japonais ont fléchi la question de conscience en l’introduisant dans les couches conceptuelles d’une autre généalogie. On voir ainsi réapparaître des palimpsestes d’humanités qui constituent les paysages de la pensée. 
   
   Un autre épisode avec lequel je vais terminer. 
   Heidegger est sans conteste le plus important philosophe des média au 20ème siècle avec son ontologie herméneutique. Son retour aux origines grecques est archi-connu. Sait-on cependant que certains de ses concepts-clefs font écho aux concepts orientaux ? L’expression « In-der-Welt-sein » (Etre-dans-le-monde) utilisée dans Sein und Zeit en 1927 se trouve en tant qu’expression dans la traduction allemande de The Book of Tea de Kakuzo Okakura (l’original en anglais publié en 1906) traduction allemande publiée 1919. Et c’était la traduction allemande du concept Taoïste 処世術 (the « art of being in the world ») . Il est probable que Heidegger connaissait ce livre traduit en allemand. 
   Quelle que soit la véracité du lien conceptuel substantiel, l’épisode montre que les rayons de notre Bibliothèques de Babel s’étaient mélangés depuis assez longtemps, mais ce n’était peut-être pas tout à fait pour créer une confusion des langues.

  A un niveau plus fondamental, l’épisode nous fait gloser sur le sens d’ « Etre-dans-le-Monde » dans cet « Univers que (d’autres nomment la Bibliothèque) », bibliothèque qui est aujourd’hui, comme je disais au début, certes source de confusions, mais pour la civilisation de laquelle précisément nos nouveaux humanistes surtout jeunes sont attendus.

                                                                                          Je vous remercie de votre écoute amicale.  

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